Déambulation au sein de l’exposition Corps à Corps. @centrepompidou
Menée par Julie Jones, une exposition très dense regroupant près de 500 documents et clichés, retraçant deux siècles de photographies, des centaines d’artistes.

Les problématiques de l’exposition sont elles aussi nombreuses, on s’y perd : que veut-on vraiment nous montrer, sur quoi voulons nous nous questionner ? Est-ce que le travail et le questionnement profond des artistes sur leurs créations prennent vraiment sens ?
Le corps et la création d’une identité, le rapport à l’image le rapport à l’autre.


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Finalement notre corps se perd lui aussi dans le dédale obscur de l’exposition offrant des perspectives, permettant une échappatoire au regard face à la quantité, et à la proximité. Il se courbe, se torsionne également face à des clichés et des cartels parfois un peu bas.
Les corps des clichés encadrés tout comme ceux des visiteurs qui remplissent rapidement les petits espaces de la scénographie font une performance et finissent par se lier.
Celle-ci reste bien organisée, sectionnant la galerie en petits espaces mettant en avant 7 thématiques :
 Les premiers visages, Automatisme, Fulgurances, Fragments, En soi, Intérieurs et Spectres.
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Nous y retrouvons des correspondances, des artistes qui semblent se parler au travers de différentes photographies

Corps à corps reste très agréable les clichés sont beaux, mythiques, rares. La scénographie leur rend hommage, mais la quantité fait vite perdre le sens des photographies qui sont percutantes et qui mériteraient plus d’espace, des corps pour ainsi dire plus libres.
© Louis Goetz
CORPS à CORPS
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